Après une campagne de promotion à la veille pour le moins réussie, dans la nuit du 4 mars 2018, le rappeur Baky Popilè a soumis à l’appréciation du public sa nouvelle chanson baptisée « Koupab » ; une sorte de sensibilisation contre les attouchements sexuels que sont souvent victimes les mineurs. Le morceau interprété en duo avec Ti-Jo Zenny est aussi accompagné d’un clip réalisé par Cigey Design.
Quelques minutes après la diffusion de la musique sur la Toile, Twitter s’en est enflammé. En peu de temps, le contenu de la chanson et du clip qui l’accompagnent suscitent des débats souvent controversés entre des internautes, jusqu’à interpeler l’avis du Docteur en Psychologie Jeff Cardichon : « À travers Koupab, Baky semble justifier le meurtre de l’agresseur sexuel de sa fille plus qu’il ne dénonce la violence subie par cette dernière. Bien que ce second aspect reste quand-même présent dans le contenu de ce nouveau son, force est de constater qu’il s’agit plus du portrait d’un père prêt à tout pour le « bien-être » de sa fille, pouvant aller jusqu’à tuer son bourreau sous les yeux de celle-ci, quitte à être condamné à une peine de 10 ans de travaux forcés ».
Entre félicitations et critiques, chacun y est allé de son petit commentaire sur « Koupab », sortie en prélude à l’arrivée du prochain album de Baky, annoncé pour ce mois de mars. Entre-temps, pendant que la musique continue à nourrir des discussions entre les consommateurs, l’artiste entame une tournée médiatique pour la promotion du morceau fraichement mis en circulation. Avec une modestie dont il a souvent fait preuve dans sa communication, lors de plusieurs interviews, même s’il croyait justement dans la qualité de son œuvre, l’auteur de « Doub Blan » avoue ne s’attendait vraiment pas à un tel succès immédiat de sa nouvelle chanson, favorablement accueillie par les organismes de défense des Droits de l’enfant, dont les filles en particulier.