Entre les détails artistiques et les nécessités commerciales, trouver le titre à un album de musiques renvoie souvent à un travail minutieusement réfléchi. Surtout pour les artistes et les groupes, qui tiennent à leur image. Car sous une forme ou une autre, le titre de l’opus est appelé à avoir le premier impact sur le public. C’est comme une première apparence, qu’il faut toujours soigner puisque la première impression est celle qui compte.
Annoncé depuis la fin du dernier trimestre de l’année 2018, le vendredi 14 juin 2019, le groupe dISIP de Gazzman Couleur a finalement publié son nouvel album titré LOREYA (lauréat). Une appellation un peu ronflante, qui n’a pas manqué d’alimenter des discussions dans le milieu musical haïtien, de plus en plus suspendu à tout ce qui est sensationnel, particulièrement avec l’arrivé des forums What’s App. Ce nouvel album est depuis ce même 14 juin 2019, disponible en streaming dans les boutiques électroniques, et la réception est plutôt bonne, si l’on considère les commentaires de plusieurs mélomanes avisés et la réactions des consommateurs de musiques haïtiennes sur la toile.
Composé de 14 chansons, LOREYA est le quatrième album studio de dISIP. Il est précédé par KLERE YO, paru en 2017, un opus avec lequel le groupe a visiblement gagné en maturité et en notoriété. Le contenu du disque KLERE YO a été favorablement salué par les amants du Compas direct, des morceaux comme « San Manti », « J’ai Brûlé Les Étapes » ont particulièrement de la matière suffisante pour résister à la pression du temps.
Entre-temps, pour une bonne vulgarisation de LOREYA, l’équipe de management du groupe promet des tournées médiatiques et des vente-signatures tant en Haïti que dans la diaspora tout espérant bénéficier du support des mélomanes en general et des fans du dISIP en particulier.