Première édition de la Semaine du Documentaire en Haïti - A close up of text on a white background - Port-au-Prince
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Port-au-Prince accueillera du 9 au 16 décembre 2019, la 1ère édition de la Semaine du Documentaire autour du thème « La parole libérée », rendu possible grâce aux efforts de l’association Lekit. Et ce sont à l’IFH (Institut Français en Haïti), FOKAL (Fondasyon Konesans ak Libète), Le Centre d’Art, Jaden Samba, KitClub (Kopivit) et Place de Débussy, entre autres, que se dérouleront les différentes séances.

Cette première édition de la Semaine du Documentaire recevra le réalisateur français Jérôme Clément-Witz comme invité d’honneur. Ce dernier projettera certaines de ses réalisations, animera « une Master-class », sur le long métrage documentaire et présentera une conférence sur l’épineuse question des droits d’auteur, qui, jusqu’à présent en Haïti, reste un défi colossal à relever par les institutions et auquel fait face les créatrices et créateurs.

Parallèlement, Wood-Jerry Gabriel et Gasner François animeront conjointement, un atelier d’initiation à l’écriture au profit de ceux qui souhaitent s’aventurer dans la réalisation du film documentaire. À cette activité, nombre de scénaristes, photographes et écrivains.es défileront pour animer des ateliers-débats, des conférences et rencontres avec toutes celles et tous ceux dont la curiosité porte plus loin que le simple visionnage d’un film-documentaire. Peuvent être cités quelques noms connus dans leur domaine comme Arnold Antonin, Rachèle Magloire, Mario Delatour, Jessica Généus, Émelie Prophète, Lyonel Trouillot, Richard Sénécal, Wood-Jerry Gabriel, Gasner François, Gilbert Mirambeau Junior, Pierre Michel Jean et bien d’autres encore.

Plusieurs films haïtiens et étrangers seront projetés en cette occasion dont : « Moi, je suis belle », la première réalisation de film documentaire haïtien, « I am not your negro », de Raoul Peck, César du meilleur film documentaire en 2018 et qui a également décroché le dernier Prix en date au Festival de Cannes.

Selon les initiateurs, ce sera une occasion d’encourager la création et la production, de susciter des débats autour de la problématique du cinéma documentaire en Haïti, dans l’optique d’en dégager un univers de possibilités. C’est pourquoi l’activité s’est donné pour mission « d’éveiller les esprits » sur les problèmes auxquels le pays est confronté actuellement. 

À en croire une note de la Responsable de communication de l’événement, Hervia Dorsainville, les portes de la première édition de la Semaine du Documentaire seront grandement ouvertes pour accueillir tous ceux qui souhaitent y prendre part.


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