Immense attente. Grande satisfaction. C’est donc en ces termes que l’on peut traduire le retour de la chanteuse Tafa Mi-Soleil dans les affaires, après un temps de silence apparent, qui a été justement consacré à la confection de son premier EP « Reponn », publié le 27 juin 2021.
Entre ses remarquables collaborations et ses prouesses vocales, Tafa se distingue dès le début avec un style unique, se démarquant ainsi du lot. Ce qui fait d’ailleurs tout son charme et surtout sa différence dans le millieu.
Dans la majorité de ses collaborations, la jeune chanteuse n’a jamais déçu les melomanes. Du moins de l’avis de ses fans, jamais rassasiés de la douceur de sa voix. Cependant, les plus exigeants l’attendaient à un autre carrefour, celui de ses projets personnels.
Tout compte fait, après avoir brillamment revisité le tube « Mizik Sove Vi m » qu’elle a tout d’abord co-interprété avec D-FI, Tafa s’offre aujourd’hui son premier EP paru sous le titre de « Reponn ». Un projet de 7 chansons, emballé sous l’étiquette de l’amour.
Dès sa publication officielle dans les boutiques de streaming, le projet « Reponn » qui a été un jour avant annoncé par le clip « Mwen Vle w », s’attire rapidement la faveur des consommateurs et des critiques. Et depuis, le nom de Tafa accapare une bonne partie de la twittosphère haïtienne, qui s’enflamme face a la qualité artistique de « Reponn ».
De la puissance dans la voix, de la justesse dans les notes, de l’émotion dans chaque interprétation, sur cet EP de 7 musiques, les unes plus accrocheuses que les autres, Tafa a une fois de plus montré de quoi elle est capable, quand il est question de musique. Car chaque morceau de « Reponn » est un vrai délice pour les oreilles.
Avant la sortie de « Reponn », Tafa commençait déjà à s’imposer comme l’une des plus belles promesses de la musique haïtienne. Aujourd’hui, la publication de ce nouveau projet personnel tant attendu va sans doute donner une nouvelle dimension à la carrière de la jeune artiste, qui se fait de plus en plus un nom dans le cœur des mélomanes.
Osman Jérôme