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« Poésie ô féminin ». Tel est le thème autour duquel les idées vont  être exprimées le samedi 24 juillet 2021 dans le cadre de la 3eme éditions du « Festival Pwezi Solèy » qui vise à mettre en lumière les œuvres poétiques des femmes haïtiennes.

C’est toute la gente féminine qui s’invite cette année au menu de cette manifestation culturelle. Pour cette troisième édition, le rendez-vous FEPSO de l’association « Konbit Atis Solèy » (KAS) permettra de savourer de la poésie qui vient du champs littéraire des femmes haïtiennes. En effet, Adlyne Bonhomme, l’auteure de « l’Éternité des Cathédrales » sera l’invitée d’honneur de ce festival.

Dans un premier temps, carte blanche sera donnée à cette poétesse pour mener une discussion avec les participants en vue d’étaler son parcours, ses œuvres et ses projets. À côté de madame Bonhomme, une autre ecrivaine sera également de la partie. Cherlie Rivage, coordonatrice générale de « Banquet poétique » et auteur de « Mot d’ailes », apportera également un peu de ferveur à ce bouillonnement poétique. Puis, il sera question d’un moment de convivialité à forte dose de poésie baptisé « Cocktail poétique » où les hôtes auront à déclamer des vers en toute spontanéité.

À cause des restrictions sanitaires liées à la Covid-19, les amoureux de la littérature seront malheureusement en nombre restreint à cette activité prévue pour le 24 juillet prochain au local de l’Institut Français de Port-au-Prince, à compter de 2h:00 p.m. Mais pour faciliter l’accès à un plus large public à ce moment de délectation artistique, elle sera également diffusée sur la page Facebook de KAS et ses partenaires.

Notons que cet événement fait écho aux idées prônées par l’écrivain Edgar Morin à travers son ouvrage intitulé « Leçons d’un siècles de vie », paru le 2 juin 2021 à l’approche de son centenaire célébré le 8 juillet dernier, à travers lequel l’architecte de la pensée complexe a convié ses lecteurs à vivre poétiquement face aux tourments de la vie. L’association socio-culturelle « Konbit Atis Solèy » a invité le public à prendre aussi la voie de la poésie par le biais de ce festival, notamment celle créée par les auteures haïtiennes, malgré la troublante réalité que connaît le pays. 

Bébéto Jean 


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