Cover de Vyolans Domestik - Page Instagram de Wanito
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À l’instar du citoyen lambda, beaucoup d’artistes (peu importe leurs champs d’activité) sont souvent très attentifs, voire même préoccupés quant aux événements quotidiens qui se passent dans leur environnement social immédiat. D’ailleurs, dans beaucoup de cas, ils s’en servent comme une source d’inspiration pour accoucher de grandes œuvres.

Au début du mois d’octobre 2018, les internautes haïtiens ont été scandalisés après avoir vu les photos de Nice Simon, la mairesse de la commune de Tabarre violemment battue par son conjoint Yves Léonard. La rapidité des réseaux sociaux aidant, en si peu de temps les images de la victime sont devenues virales. Le visage tuméfié, des traces partout sur le corps, Nice Simon a failli connaître le pire. Car selon beaucoup d’observateurs, il s’agissait purement d’une tentative d’assassinat. Ce que la victime a d’ailleurs elle-même confirmé lors d’une conférence de presse.

D’un ton à l’autre, tout le monde y est allé de sa propre opinion. Mais dans l’ensemble, ce nouvel acte de violences domestiques (rendu public) n’a pas manqué de soulever une grande indignation dans toutes les couches de la société. Ainsi, beaucoup de membres du secteur artistique, dont Nice Simon en fait partie d’ailleurs en tant qu’actrice de plusieurs films à succès, ne se font pas prier en envoyant des messages de soutien à la victime à travers des tweets ou autres publications sur les réseaux sociaux.

En effet, pour mieux exprimer sa frustration face à cet acte révoltant, qui a failli couter la vie à la mairesse, Wanito a eu plutôt recours à une chanson au lieu d’un simple tweet. Le morceau s’appelle « Vyolans Domestik ». Il a été mis en circulation dans l’après-midi du samedi 13 octobre 2018. Et dès sa sortie, le titre a été favorablement accueilli.
En 3 minutes et 23 secondes, sur un beat entrainant, l’artiste qui a été récemment « Reyaktive » a présenté une sorte de plaidoirie contre les violences domestiques auxquelles sont souvent victimes les femmes en général, dont celles d’Haïti en particulier. Sans langue de bois, Wanito s’en prend aussi à tous ces bourreaux qui, sous une forme ou une autre ne cessent de violenter les femmes. En tout cas, comme tous ceux qui se respectent, l’auteur de « Blokis » est pour une société libre de toutes les formes de violences domestiques.


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