Partager

En dépit d’une notoriété sans cesse grandissante dans le secteur musical haïtien, BIC n’est pas de ceux à se contenter des gloires et succès déjà disponibles sur leur compte d’artiste respecté  pour la qualité de leur production. Au contraire, toujours aussi créatif et productif, Roosevelt Saillant, pour appeler l’ancien membre de FLEX par son nom de baptême, travaille incessamment.

Contrairement à beaucoup de ses contemporains, qui se contentent souvent du peu ; entre ses spectacles, ses nouvelles productions et ses collaborations, BIC ne chôme pas. Voilà deux ans après la sortie de « Vokabi-Lari », l’artiste revient aujourd’hui dans les bacs avec « BICsyonè », soit le septième opus de son riche répertoire, qui en compte beaucoup de refrains populaires.

Après plusieurs mois de travail aux studios et de promotion sur les réseaux sociaux ainsi que dans les médias traditionnels, « BICsyonè » a été publié en ligne le jeudi 1er août 2019, mettant ainsi un terme à l’attente des fans de BIC, toujours enthousiasmés à savourer ses œuvres musicales.

« BICsyonè » est chronométré sur 58 minutes. L’album est constitué de quatorze pièces dont entre autres : « Anlagan », « Jaden Flè », « Mèsi Mouche Leta », « Devan Li Ye » et notamment « Kokorat », le morceau qui a depuis quelques mois, annoncé l’arrivée de l’opus.

Côté texte, comme d’habitude, l’artiste en a mis la même dextérité qu’on lui reconnaît dans le milieu. Société, jeunesse, politique, amour et environnement sont entre autres les thématiques abordées dans le « BICsyonè ». Des sujets élaborés à la manière de BIC sur un fond musical relativement plus rythmé pour attirer l’attention des plus jeunes qui, en général s’intéressent beaucoup plus au côté rythmique qu’au contenu des textes.

Disponible dans les boutiques digitales depuis le début du mois d’août, ce n’est que ce mercredi 28 août que le public aura accès à la copie physique de l’album au prix de 350 Gourdes, lors d’une première vente-signature à Parc Midoré, dans le cadre d’une édition spéciale de « Sware Plim Poul ».


Partager